Mardi 6 avril - Etape 3 : Jebel El Otfal – Taourirt Mouchanne – 40 Km
Une journée interminable
Pourtant c’était à peu près plat. Donc peut-être plus accessible par rapport à l’étape d’hier, toute en creux et bosses et parfois des énormes. Pourtant, aussi, c’était « juste » 5 kilomètre de plus et en faisant une péréquation simple il était facile de supposer que cette étape passerait donc mieux que celle de la veille.
Une longue file de coureurs comme la procession d’une nouvelle religion.Dès le départ, à 08 h 30 comme chaque jour, c’est une longue procession avec les drapeau de certains coureurs, pour leurs régions, leurs nationalités ou les causes humanitaires qu’ils défendent qui s’étirent sur des centaines de mètres, puis vite des kilomètres, avant le col qui permet de franchir le Jebel Rich Chquiref.Mais déjà, dans la poussière soulevée par la course des 986 concurrents encore en course, certains comprennent que la partie est loin d’être jouée pour cette journée.C’est en effet une succession de longues lignes droites interminables toute l’étape.
Didi Touda abandonne dans la détresse.Au CP 1, Didi Touda, vainqueur féminine en 2008 et 2009 s’arrête déjà, victime d’un coup de chaleur.« J’étais dans la tente médicale avec elle. » confie Gilles Bohbot, dossard 438, de l’équipe Terre d’aventures « Je l’ai entendu pleurer, en grande détresse, c’était vraiment très émouvant. »Et de la détresse aujourd’hui dans le peloton il y en a eu plus qu’à l’ordinaire.Dans ces grandes étendues désertiques, la brume de chaleur masque l’horizon. On ne sait jamais quand ce périple rectiligne va s’arrêter. Et l’arrivée au CP n’est pas vraiment une libération puisque la majorité du parcours du jour est ainsi constitué de traversées de grands « no-man’s land ».Les coureurs, vite, ne courent plus sauf pour les 50 premiers, et se résignent à avancer pas à pas dans une chaleur étouffante, notamment lors de la traversée du lac asséché Ma’der El Kerbir, d’une blancheur éblouissante, qui laissera à tous le souvenir d’un moment parmi les plus terribles, pour le moment, de cette édition.
En catégorie féminine et masculine, les espagnols sont aux avant-postes. C’est Mohamad Ahansal qui s’impose encore aujourd’hui, devant Salameh Al Aqra et Jorge Aubeso Martinez étonnant de performance en cette journée alors que l’américain Michael Wardian perd aujourd’hui 46 mn 29 s sur le leader, victime d’un coup de chaleur.Chez les femmes, c’est Monica Viladomiu Aguilera qui s’impose encore, devant Jolanda Linshooten et Jennifer Salter.Monica semble d’ailleurs étonnamment fraîche à l’arrivée de cette journée pourtant si dure pour la majorité des marathoniens des sables. Cela promet, pour le moment, une grosse présence espagnole pour les places d’honneur lors de l’étape longue, l’ultra distance étant la spécialité des deux meilleurs représentants de ce pays dans les deux sexes.
Une journée interminable
Pourtant c’était à peu près plat. Donc peut-être plus accessible par rapport à l’étape d’hier, toute en creux et bosses et parfois des énormes. Pourtant, aussi, c’était « juste » 5 kilomètre de plus et en faisant une péréquation simple il était facile de supposer que cette étape passerait donc mieux que celle de la veille.
Une longue file de coureurs comme la procession d’une nouvelle religion.Dès le départ, à 08 h 30 comme chaque jour, c’est une longue procession avec les drapeau de certains coureurs, pour leurs régions, leurs nationalités ou les causes humanitaires qu’ils défendent qui s’étirent sur des centaines de mètres, puis vite des kilomètres, avant le col qui permet de franchir le Jebel Rich Chquiref.Mais déjà, dans la poussière soulevée par la course des 986 concurrents encore en course, certains comprennent que la partie est loin d’être jouée pour cette journée.C’est en effet une succession de longues lignes droites interminables toute l’étape.
Didi Touda abandonne dans la détresse.Au CP 1, Didi Touda, vainqueur féminine en 2008 et 2009 s’arrête déjà, victime d’un coup de chaleur.« J’étais dans la tente médicale avec elle. » confie Gilles Bohbot, dossard 438, de l’équipe Terre d’aventures « Je l’ai entendu pleurer, en grande détresse, c’était vraiment très émouvant. »Et de la détresse aujourd’hui dans le peloton il y en a eu plus qu’à l’ordinaire.Dans ces grandes étendues désertiques, la brume de chaleur masque l’horizon. On ne sait jamais quand ce périple rectiligne va s’arrêter. Et l’arrivée au CP n’est pas vraiment une libération puisque la majorité du parcours du jour est ainsi constitué de traversées de grands « no-man’s land ».Les coureurs, vite, ne courent plus sauf pour les 50 premiers, et se résignent à avancer pas à pas dans une chaleur étouffante, notamment lors de la traversée du lac asséché Ma’der El Kerbir, d’une blancheur éblouissante, qui laissera à tous le souvenir d’un moment parmi les plus terribles, pour le moment, de cette édition.
En catégorie féminine et masculine, les espagnols sont aux avant-postes. C’est Mohamad Ahansal qui s’impose encore aujourd’hui, devant Salameh Al Aqra et Jorge Aubeso Martinez étonnant de performance en cette journée alors que l’américain Michael Wardian perd aujourd’hui 46 mn 29 s sur le leader, victime d’un coup de chaleur.Chez les femmes, c’est Monica Viladomiu Aguilera qui s’impose encore, devant Jolanda Linshooten et Jennifer Salter.Monica semble d’ailleurs étonnamment fraîche à l’arrivée de cette journée pourtant si dure pour la majorité des marathoniens des sables. Cela promet, pour le moment, une grosse présence espagnole pour les places d’honneur lors de l’étape longue, l’ultra distance étant la spécialité des deux meilleurs représentants de ce pays dans les deux sexes.
Cette journée a été terrible puisqu’en fin de journée il y a eu environ 24 abandons selon le décompte provisoire de l’organisation (de nombreux coureurs étant encore sous la tente hôpital pour des soins ou écroulés de fatigue dans leurs tentes), aussi c’est avec beaucoup de fatalisme que la majorité des compétiteurs abordent l’évocation de, l’étape longue de 82,2 km qui commence demain.
Une édition anniversaire qui restera dans les mémoires d’après les « vétérans ».
Leur sentiment se résume ainsi : « Cela sera long, très long, dur, très dur, et sûrement chaud……très chaud ».Loin d’être un fatalisme résigné, c’est plutôt un constat objectif du profil du Sultan Marathon des Sables cette année.Comme le dit avec sa gouaille habituelle Karim Mosta : « Eh les mais, c’est le vingt cinquième anniversaire, c’est normal que cela soit difficile. Cette année sera une édition qui restera dans les mémoires… »
Une édition anniversaire qui restera dans les mémoires d’après les « vétérans ».
Leur sentiment se résume ainsi : « Cela sera long, très long, dur, très dur, et sûrement chaud……très chaud ».Loin d’être un fatalisme résigné, c’est plutôt un constat objectif du profil du Sultan Marathon des Sables cette année.Comme le dit avec sa gouaille habituelle Karim Mosta : « Eh les mais, c’est le vingt cinquième anniversaire, c’est normal que cela soit difficile. Cette année sera une édition qui restera dans les mémoires… »
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